Nos actions

L’association offre un accompagnement bienveillant, personnalisé, concerté avec le blessé et respectueux de son autonomie afin de lui permettre de réinvestir les composantes d’une « vie bonne » au sens de l’OMS c’est-à-dire « un état de complet bien-être physique, mental et social ».

Accompagnement personnel

L’accompagnement c’est marcher à côté, signaler les opportunités, proposer les bons contacts, donner de bons conseils tout en respectant le rythme et le chemin choisi par chacun. ​L’objectif est de valoriser leurs compétences, de leur redonner confiance, de promouvoir le statut RQTH afin d’intéresser les entreprises et d’élargir leurs perspectives d’emploi.

L’accompagnement se concrétise par diverses actions :

  • ​Mise en relation avec l’entreprise,
  • Mise en adéquation du profil du postulant avec celui recherché par l’entreprise,
  • Identification des aménagements nécessaires (temps de travail, ergonomie du poste, aide à l’autonomie, etc…),
  • Complément de formation et modalité de son financement, établissement éventuel d’un partenariat entre ESCALE et l’entreprise.

Ces accompagnements vers l’emploi font l’objet de projets personnalisés de formation et d’insertion régulièrement mis à jour et pour lesquels l’association met en place un crowdfunding dédié. Ainsi quelques blessés sont en train d’élaborer ou de finaliser leur projet personnel.

Projets personnalisés de formation et d’insertion professionnelle

Ils sont une dizaine et ils ont soigneusement mûri leur projet de vie personnel et socio-professionnel. Ils n’ont pu ou ne peuvent plus bénéficier d’une aide institutionnelle mais ils n’ont pas baissé les bras. Ils ont repris des études et des formations pour sortir de leur parcours de soins et retrouver autonomie et dignité avec autrement qu’avec un emploi précaire et sans perspective. Ils ont courageusement fait une part du chemin, votre solidarité et votre reconnaissance peut les aider à atteindre leur objectif.

Participez à notre crowdfunding

Informations et conseils

Rédaction de courriers administratifs, saisine des juridictions compétentes, conseil juridique

ESCALE s’efforce d’apporter dans les meilleurs délais les renseignements et l’assistance nécessaires pour en finir avec le « mur administratif » auquel tous les blessés sont confrontés et qui les empêche d’être sereins et disponibles pour leur parcours de soins et de réinsertion.

Soutien pour développer des projets

Escale donne les moyens à ceux qui le souhaitent de développer des projets de réhabilitation sociale dans de nombreux domaines, par forcément dans la réinsertion professionnelle.

A titre d’exemple, le projet d’exposition « A ceux qui ont donné une part de vie en Afghanistan », qui est le projet phare de l’association pour 2021-2022.

A l’occasion du 20ème anniversaire du premier engagement des forces françaises et de la coalition ISAF en Afghanistan, une dizaine de vétérans blessés là-bas ou révélés post-opérations, ont choisi de réunir leurs photos d’Afghanistan, de leur donner un sens par l’écrit, et d’en faire une exposition pour le grand public ; une exposition pour témoigner, transmettre la mémoire d’une guerre effacée dans l’inconscient collectif mais aussi pour tenter de transcender l’indicible. Les textes , en hommage à tous les vétérans d’Afghanistan, sont présentés dans les 3 langues les plus employées par les belligérants : français, anglais et russe.

L’exposition inaugurale au cercle national des armées (CNA) a été visité par un large public civil et militaire du 18 octobre au 04 novembre 2021. L’exposition est désormais en itinérance dans toute la France. Elle est passée entre novembre et décembre 2021 par Lyon, Bron, Grenoble, Clermont-Ferrand, Le Bouscat et Bruges en Gironde. En 2022, elle a été présentée du 13 au 25 février à Poissy puis est prévue du 27 mars au 8 avril au musée Mer Marine de Bordeaux avec une inauguration le 29 mars et, en point d’orgue, le 6 avril une conférence de Nicola Zeller, médecin des forces spéciales, sur son livre « Corps et âme ». L’exposition rejoindra ensuite Toulon du 8 au 21 mai puis sera présentée le 19 juin lors de l’opération de l’armée de Terre « Avec nos blessés » et enfin à Sens la dernière semaine de juin avant de rejoindre le Service Historique de la Défense où elle sera ouverte au public du 4 juillet au 30 septembre.

La fondation d’entreprise CARAC soutient ce projet qui promeut la mémoire, l’histoire et l’esprit de défense. L’association Terre Fraternité l’appuie pour sa contribution à la réhabilitation des blessés de l’armée de Terre et du service de santé. La France Mutualiste s’associe à cette démarche de solidarité et de mémoire. Le Centre Européen d’Enseignement Supérieur d’Ostéopathie appuie aussi ce projet de résilience de la blessure ainsi que l’Entraide Marine, l’ANFEM et la Saint-Cyrienne.

Origine du projet

Le 21 octobre 2001 les forces françaises étaient engagées en Afghanistan. Cette date anniversaire, que d’autres engagements ont estompé, ne saurait être oubliée par ceux qui y ont donné une part de leur vie. En 2020, la directive mémorielle du ministère des armées en évoque la commémoration et un groupe de vétérans décide, dans une démarche de mémoire mais aussi de « reconstruction », de réunir leurs photos prises en mission en Afghanistan. Ces photos de rencontres avec le peuple afghan, avec leurs camarades et les alliés de la coalition, de lieux lointains empreints d’histoire, de réalités méconnues, ces photos paradoxalement belles leur ont permis de transcender des moments des plus mortifères. Pour chacune d’entre elles, ils ont rédigé des textes exprimant « le dessous des cartes » d’une situation vécue, leurs ressentis de moments de vie et parfois la beauté avec l’idée de les partager pour témoigner de ce conflit.

Notre équipe

Une dizaine de blessés vétérans d’Afghanistan interarmées et interarmes ayant servi dans les régions Ouest, Centre et Nord-est, la plupart après l’embuscade d’Uzbin du 18 août 2008 jusqu’au désengagement majeur en 2012. Dans des mandats de 2,5 à 10 mois, ils ont tenu des fonctions d’officiers, de sous-officiers et d’hommes du rang. Les plus anciens ont enchainé dans leur carrière les théâtres d’opérations yougoslave, afghan, malien et Syrien/Irakien. Ils ont connu la menace insidieuse du « suicide bomber », de leur véhicule blindé explosant sous un IED. Certains sont sortis vivants d’attentats à la différence de leurs frères d’armes, ont été mis en joue et ont subi des accrochages sous les feux ennemis. Ils ont laissé là-bas, loin de leurs proches, une partie de leur vie.

Emploi et répartition des fonds collectés

  • 11K€ pour le fond de l’exposition soit 50 « œuvres » (montage, impression et tirage des photos et didascalies + édition du catalogue de l’expo),
  • 4,5 K€ pour 15 jours d’exposition à Paris (transport, installation, vernissage),
  • 27 K€ pour coût global d’une itinérance sur 6 sites en province (4500 €/site) qui sont des villes de défense et de garnison ayant engagé des forces en Afghanistan sous réserve de donateurs et soutien locaux au projet.
  • Le besoin global est donc de 43 K€

Les fonds collectés ne serviront qu’à l’exposition. Aucun des vétérans n’est rémunéré.

Les partenaires

Les partenaires au projet sont précisés ci-dessous. Ils sont des mondes mutualistes, associatifs, médicaux ou artistiques et de l’image mais aussi du monde institutionnel de la Défense.

Le concours institutionnel est apporté principalement par les zones de défense, Ile de France, Sud-Ouest, Sud-Est, Sud et Nord, sous l’égide de leurs officiers généraux et par le concours exceptionnel du Cercle National des Armées qui accueille l’exposition inaugurale à Paris.